02 juin 2013

Réunion 2012

Petite excursion de fin d'année pour aller chercher le beau temps là où il est. Si ce n'est pas en métropole, ce sera donc à l'île de la Réunion !
Après 11 heures et 30 minutes de vol sur un B777 magnifique d'Air Austral, on profite agréablement de la chaleur et de la légère humidité locale.

Un voyage vers une île aussi belle ne sera pas complet si on ne pouvait avoir une vue d'ensemble et la meilleure façon de procéder est souvent de chercher à prendre de la hauteur.

Bref, après quelques pages consultées sur Internet, je me suis rapproché de l'aéroclub de Saint-Pierre au Sud de la Réunion. Louer un Cessna 172 coûte un peu plus cher ( 200€ ) qu'en métropole à cause du prix du carburant mais on peut faire le tour complet de l'île en une "petite" heure.

Après décollage, l'objectif est de grimper le plus vite possible pour passer dans le premier cirque, Salazie dont l'entrée est à 3000ft au dessus de la mer. On passe du vol en bord de mer au vol en montagne en à peine 10 minutes et il faut après composer avec les vents de pente lorsqu'on longe le flanc escarpé de la falaise du cirque. On franchit ensuite un col comme on pourrait le faire dans les Alpes pour passer dans le second cirque, Mafate, dans lequel aucun véhicule autre que les aéronefs ne peuvent aller. La vision de paradis est saisissante et elle est confirmée par une forêt primaire particulièrement belle.
Peu après, nous longeons le Piton des Neiges, plus haut sommet de l'Océan Indien ainsi nommé car il neige parfois à son sommet.
Le troisième cirque, Cilaos, passe rapidement et laisse un instant apercevoir Saint-Denis de la Réunion à travers un col.

Nous nous dirigeons toujours vers le Piton de la Fournaise tout en grimpant vers 10 000ft. Cela fait bientôt une demi-heure depuis le décollage lorsque nous atteignons à la fois notre altitude de "croisière" et le fameux Volcan. Nous effectuons plusieurs tours afin de profiter un maximum de la vue impressionnante sur l'Enclos et le paysage nous apparait comme lunaire avec ses laves figées.
Lorsque nous repartons, nous entamons une longue descente pour revenir en encadrement sur l'aéroport de Saint-Pierre. Après un posé rendu "intéressant" par le fort vent de travers qui s'est levé, nous arrêtons finalement notre Cessna après 1h précise de vol.

Pour ceux qui voudraient voler à la Réunion, je conseille vivement cet aéroclub de Saint-Pierre plus pratique que Saint-Denis. Prévoir un budget entre 200 et 300€ pour être réaliste. Pour profiter d'une météo permettant un tour complet de l'île, réserver en tout début de matinée, entre 6h et 9h.

Le retour vers la métropole s'effectue quelques jours plus tard avec le même B777. Nous traversons un Front Inter-Tropical un peu turbulent et nous ne sommes autorisés à nous lever que pour se rendre aux toilettes... Heureusement, le Commandant aura la sympathie de m'inviter personnellement dans le cockpit pour profiter de la dernière heure de vol et de l'atterrissage à Roissy ( où un Turkish Airline est sorti de piste peu avant notre arrivée )...

24 octobre 2012

Monsieur René Fournier

C'est toujours un grand moment que d'être invité à déjeuner avec un génie de l'aviation à la française.

Ce mercredi alors qu'Alain, un pilote breveté de mon aéroclub, m'avait proposé de l'accompagner en vol pour un ré-entrainement, la météo très capricieuse de ces derniers jours nous a dissuadé de trop nous éloigner de Tours. Cependant, il m'a proposé de venir déjeuner avec M.Fournier qui est l'un de ses amis et qui pouvait nous rejoindre sur l'aérodrome d'Amboise-Dierre ( LFEF ) situé à proximité. On ne refuse pas une telle proposition ! C'est ainsi que nous nous y sommes rendus et, en attendant l'heure du rendez-vous, avons réalisé quelques tours de piste d'entrainement. En descendant de l'avion, un homme vint à notre rencontre.

Première rencontre avec celui qu'Alain surnomme amicalement un "monument historique de l'aviation en Touraine".
Il affiche un grand sourire en nous voyant et après m'être présenté, nous souhaite la bienvenue en nous invitant à le suivre vers sa voiture. Nous nous rendons à un petit restaurant troglodyte où nous entamons une conversation sur l'aéronautique actuelle. Je découvre un homme complet, ouvert sur tous les sujets qu'ils soient politiques ou scientifiques, nous parlons des récentes découvertes sur l'origine de l'univers qui le passionnent. Il me raconte entre autres comment il est rentré dans le milieu des constructeurs d'avions :
En réalité, il a suivi des études de céramiste et ce n'est qu'en 1947 qu'il apprit à piloter avec un ami mécanicien qui lui transmit sa passion. Plus tard, il intégra l'école de mécaniciens d'avions de Rochefort et commença alors à réfléchir sur un avion en bois et toile très aérodynamique : le premier avion Fournier ( RF-1 ). Pour l'anecdote, il finit son prototype dans une ancienne blanchisserie derrière un hôtel de luxe de Nice. Ce type d'avion à grand allongement et faible puissance se retrouve maintenant pour beaucoup d'avions modernes ( Diamond Aircraft, motoplaneurs,... ), preuve s'il en faut de l'influence des avions Fournier.
Plusieurs centaines de ses avions circulent dans les cieux européens mais aussi américains !
Rassemblement du Club International Fournier pour ses 50 ans

Le repas se terminant, nous sommes repartis vers l'aérodrome et je me plais à retenir ses paroles précieuses :

- On ne vit pas jusqu'à 92 ans si on n'est pas un minimum prudent
- Le corps humain, c'est de la ferraille qu'il faut entretenir
- L'aviation, c'est une passion où tout est calculé

En résumé, un déjeuner qui fut passionnant tant sur le plan humain que sur le plan technique et historique de l'aviation. Ce fut un plaisir immense de faire la connaissance d'un grand homme de l'aviation, pionnier en son domaine. Merci beaucoup M.Fournier !
patrouille de RF5

08 août 2012

La Chaîne des Puys

Chose promise, chose due !
Cela fait 3 ans que je tente d'organiser tous les étés un vol pour faire le tour de la Chaîne des Puys avec ma mère et cette année enfin l'opportunité se présente. Après un bref retard causé par un dégât des eaux chez moi, nous n'avons reporté le vol que d'un jour seulement.
Départ à 10h du matin... ou plutôt à 11h car il a fallu entre temps refaire le plein de l'avion, vérifier les NOTAMs pour les différentes zones restreintes sur le trajet et la météo sur Clermont-Ferrand. Au décollage, un grand soulagement d'avoir réussi à partir après l'avoir reporté si souvent. Nous grimpons au FL055 et commençons notre périple au frais. Premières négociations avec Avord pour transiter dans leurs zones, la contrôleuse très sympathique nous y autorise et nous prévient même de l'inactivité d'une zone avant Clermont. Problème, en quittant sa fréquence pour passer avec le Service d'Information de Vol de Clermont qui eux annoncent la zone en question en cours d'activation. Nous sommes priés de descendre en dessous de 4200ft. Evidemment, dès qu'on s'approche d'une montagne, si on descend, ça turbule ! Les photos et vidéos ne sont pas faciles à prendre sauf sans zoom. Bon, on va donc s'approcher un peu !


Après le Puy de Dôme, nous continuons le long du massif jusqu'à Saint-Flour où nous nous posons sur une piste confortable dédiée à un petit aéroclub d'une dizaine de membres disposant de très beaux avions.

Petit Pique-Nique à proximité avant que nous partions en randonnée. Objectif : la cascade de Babory. Nous passons par Coltines, petit village voisin perdu sur le plateau. Puis, nous continuons à descendre dans un vallon par une route fréquentée que par la camionnette de La Poste ou par un troupeau d'ânes. Lorsque nous arrivons à Babory, nous sommes surpris par la présence d'un splendide château. Un habitant nous indique qu'il faut le contourner pour rejoindre la cascade.

Après 2h de marche en plein soleil depuis l'aérodrome, nous atteignons enfin la Cascade espérée : quelle récompense ! Cela vaut le coup d'oeil !
Pour le retour, notre ami local nous aide à nouveau en nous aiguillant à travers champs pour rejoindre plus rapidement l'aérodrome ( seulement 1h30 ).
Lorsque nous décollons, nous repassons verticale de Babory après seulement 5 minutes de vol...
Direction le Plomb du Cantal puis le lac de retenue de Bort-les-Orgues.


Nous obliquons vers le Puy de Sancy avant de reprendre le chemin du retour.

Nous passons par les étangs de la Brenne : magnifique.
Petite pointe de vitesse à 150kt ( près de 300km/h ) et arrivée rapide pour subir moins longtemps la température élevée au sol.
En résumé, 3h36 de vol, 4h de marche et plus de 9h de beau temps ensoleillé !

31 juillet 2012

L'Ile d'Yeu, 2ème édition

De nouveau en ballade !
Et une fois n'est pas coutume, je repars pour l'Ile d'Yeu. Je dois d'ailleurs ce vol à l'un de mes "élèves", Claude qui voulant se faire lâcher sur Da20 en profite pour se perfectionner au pilotage. Il m'a invité à l'issue de la navigation à passer avec lui et des amis une petite journée sur l'île.

Nous sommes donc partis au petit matin et après 1h18 de vol et le survol de curiosités touristiques ( le Puy du Fou ), nous nous sommes posés à LFEY. Après un tour de l'île en voiture, nous avons pris un bon apéro ( sans alcool bien sûr ) et avons mangé une excellente paëlla, protégés du soleil avec tout de même 32°C à l'ombre. Puis nous nous sommes offert une balade digestive à vélo de près de 3h... Nous avons profité du temps magnifique pour faire un tour complet de l'île par des routes soit touristiques et très fréquentées, soit perdues dans les bois au Sud-Ouest. Retour via le Port de la Meule avant de repartir pour l'aérodrome. Après deux vols pour faire découvrir aux amis le tour de l'île vue d'avion ( 20 minutes par tour ), nous sommes repartis vers Tours-Sorigny en profitant du soleil dans le dos : plus confortable pour piloter quand il fait beau et chaud ! Pour trouver un peu d'air frais, nous sommes montés au FL055 où il ne faisait "plus que" 20°C !
Arrivés à Sorigny et posés, nous subissons une variation de température de plus de 10° entre la croisière et le sol.
Magnifique journée partagée entre l'instruction et la visite sous un soleil très agréable. Merci Claude !

10 juin 2012

Patrouille ( presque acrobatique )

Une des spécialités de l'Aéroclub de Touraine est le vol en patrouille. Initiée par notre chef-pilote qui est un ancien instructeur alphajet de Tours, cette discipline très sportive s'adresse aux brevetés PPL qui souhaitent varier leurs plaisirs et leurs sensations de pilotage. En effet, la patrouille nécessite une souplesse aux commandes qui est vraiment plus poussée que celle acquise par l'expérience ou par des formations PPL ou même CPL. De plus, il faut changer de circuit visuel puisque le vol à plusieurs se gère... à plusieurs ! Lorsqu'un pilote vole seul, il doit assurer sa sécurité et la surveillance de ses paramètres : vitesse, altitude, trajectoire-sol. Lorsqu'on vole au moins à deux avions, chacun a un rôle précis qui a été briefé avant le vol. L'un est leader : c'est à lui d'assurer la sécurité de tous les avions qu'il a en charge, il doit aussi gérer l'altitude, la vitesse et la trajectoire-sol.


Et les autres ? Uniquement 3 paramètres : l'étagement, l'écartement et le retrait en fonction du leader. Pour être plus précis, l'étagement consiste à placer son avion à une certaine hauteur par rapport au leader de façon à voler à la même altitude que lui. L'écartement revient à gérer la distance qui sépare les deux avions. Dans une patrouille dite "serrée", les avions volent à environ 2m les uns des autres. Enfin le retrait consiste à garder le leader dans nos 10h ( devant à gauche ), c'est à dire à gérer le retard que l'on a sur sa position.
Et ces trois paramètres variant constamment, il faut donc les réajuster en faisant de très infimes corrections. La grosse différence pour le pilote n'ayant jamais fait de vol en patrouille est le fait qu'il faille regarder en permanence le leader et RIEN d'autre !
Une fois que le vol en palier est maîtrisé, on passe aux virages, aux changements d'aile ( l'ailier passe de l'autre côté du leader ) et aux différentes présentations possibles pour que le public apprécie la vue depuis le sol !

28 mars 2012

Fin de Formation

Je suis de retour à Tours !
J'ai passé avec succès mon examen d'instructeur de vol avion Lundi.
Après avoir fêté dignement l'évènement avec des amis du Nord le soir même, j'ai donc déménagé et fait le chemin de retour mardi.
Ce matin j'ai officialisé ma qualification à la DGAC de Tours ce qui m'a permis de retrouver mon examinateur PPL qui est également pilote inspecteur.
Prochain rendez-vous demain après-midi à l'aéroclub de Sorigny ( LFEN ) pour organiser ma supervision et mon intégration au sein de l'équipe d'instructeurs.


Pour ceux souhaitant découvrir mon univers, la Fédération Française Aéronautique organise ses journées de découverte du pilotage dans les 600 aéroclubs de France ce week end !

Envie de piloter 2012 par FFAeronautique

Egalement un énorme merci aux instructeurs qui m'ont permis d'en arriver là et qui se reconnaîtront...
Ce fut un plaisir de voler et d'apprendre au sein de l'EPAG, je tâcherai désormais de transmettre ce savoir et ce plaisir à d'autres ! Merci également à l'équipe encadrant les stagiaires ( secrétariat, opérations, etc... ). Bon courage à ceux qui sont encore en formation, je vous souhaite de réussir pour qu'on se retrouve en ligne ensemble plus tard !

17 mars 2012

Voltige

Dans le cadre de la formation d'instructeur, nous avons l'opportunité de réaliser 2h de vol sur un CAP10c, avion reconnu pour ses performances comme avion de voltige. Ces vols sont à but pédagogique et consistent à faire découvrir au futur instructeur des positions vraiment inusuelles et à apprendre à reprendre le contrôle de l'appareil même si l'élève le place dans l'une de ces positions.
Pour découvrir l'avion, en voici une brève description à laquelle je joins une photo : il s'agit tout d'abord d'un avion très léger ( 500kg à vide ), à train classique ( c'est à dire avec une roue à l'arrière ) avec une structure en bois, toile et matériaux composites. Il dispose également d'ailes dont la géométrie elliptique rappelle celles du Spitfire.
CAP10c F-GGYA


C'est donc sur cet avion que j'ai eu l'occasion de découvrir un nouveau domaine de vol : acrobatique !
Avant le vol, il faut d'abord réaliser la visite pré-vol comme sur tout avion, à la différence qu'il faut vérifier le suintement des liquides du moteur et la bonne fixation de tous les éléments. Ensuite, on choisit un parachute ( obligatoire pour la voltige ) sur lequel on vérifie que les goupilles de sécurité sont bien en place avant de l'enfiler et de l'ajuster. On monte ensuite dans l'avion et on s'attache à l'aide d'un premier harnais "noir" 5 points dont la boucle est protégée par une ceinture "bleue" 2 points. Le parachute repose sur un petit coussin afin de soulager le dos. Les pieds sont maintenus sur les palonniers par des sangles. La partie la plus difficile du vol est... le roulage au sol ! En effet, l'avion est très sensible au vent et à une tendance perpétuelle à se remettre face au vent ( effet girouette ). Après les essais moteurs habituels au point d'arrêt, nous nous alignons sur la piste et commençons le décollage. Comme l'avion sur trois roues a le capot moteur haut au sol, il faut le mettre "en ligne de vol" lorsqu'on atteint 50km/h et il décolle presque seul à 110km/h. Après quelques tours de pistes pour le prendre en main, nous partons sur l'axe de voltige "Petit Château" situé au dessus de la ligne de chemin de fer Hazebrouck-Cassel à partir de 1000m d'altitude ( et jusqu'à 2000m ).
Vue à l'envers !
Nous commençons les évolutions progressivement pour se mettre en condition par des virages à forte inclinaison ( 45°, 60° puis sur la tranche ). Nous enchaînons la séance par le passage en revue de tous les décrochages possibles. Un décrochage classique en palier lorsqu'on diminue trop la vitesse puis des décrochages symétriques en virage. Les choses deviennent intéressantes lorsqu'on voit les décrochages dissymétriques ( une aile décroche avant l'autre ). Le premier consiste à faire décrocher l'aile basse ce qui a comme effet de faire piquer l'avion. Pour le suivant, on décroche l'aile haute ce qui entraîne l'avion en roulis à 270° en passant sur le dos en piqué. Dans les deux cas on rattrape en laissant l'avion accélérer avant de remettre les ailes horizontales et de le faire remonter souplement. Le décrochage "dynamique" que nous voyons ensuite consiste à refaire décrocher l'avion plus violemment ce qui donne l'impression de rouler sur de la tôle ondulée. Ci-après une vidéo de François, mon binôme de CPL/IR qui fait sa formation d'instructeur à Perpignan et qui est équipé d'une caméra embarquée :

Nous montons ensuite à 2000m par sécurité pour étudier la vrille. Celle-ci est obtenue en mettant la gouverne de direction à plein débattement et la profondeur à cabrer lors d'un décrochage. L'avion décroche, pivote vers le sol en tournant sur lui même. Il faut ensuite maintenir les actions au manche et palonnier pour entretenir la vrille. Pour en sortir, il suffit de ramener le manche au neutre et mettre le palonnier en sens opposé. Parfois le moteur s'arrête si la vrille est plate à cause d'une rupture de prise d'air, on le redémarre dans ce cas après être sorti. Nous faisons tout de même faire au moins 5 tours à l'avion pour être certain d'être en régime établi même si cela donne un peu le tournis !
Nous profitons du temps restant pour voir quelques figures acrobatiques classiques.
La plus connue, le looping ( ou boucle ), est pour moi la plus impressionnante car il faut d'abord accélérer jusqu'à 300km/h avant de cabrer pour atteindre 4g. Nous montons plein gaz en maintenant la commande à la profondeur. En arrivant presque au sommet, il faut basculer la tête en arrière pour chercher l'horizon. Nous passons brièvement sur le dos avant de redescendre droit vers le sol puis de reprendre le palier en repassant par les 4g. Après la démonstration, j'exécute la figure en étant guidé.
Ayant vu un passage sur le dos, nous décidons d'y passer pour voler quelques instants. Pour cela nous tournons l'avion sur le dos et il faut alors maintenir une action prononcée sur le manche vers l'avant pour maintenir le palier sur le dos. Le plus amusant reste de voir le sol au dessus de sa tête mais la sensation procurée par la tête en bas devient peu à peu inconfortable. Nous nous remettons sur le ventre et voyons quelques figures simples : tonneaux, tonneaux barriqués, huit paresseux, etc... et rentrons sur le terrain.
En résumé, ce vol était à la fois pédagogique et fort en sensations nouvelles mais très agréables !
Le sourire aux lèvres, je n'ai eu qu'un seul mot à la bouche par la suite : "encore !"