05 novembre 2011

AMV

Cette fois-ci, j'ai l'abbréviation : AMV signifie Approche par Mauvaise Visibilité.

Cela consiste en un vol aux instruments qui se termine par mauvais temps ( visibilité réduite, base des nuages très basse, brume, précipitations,... ). Normalement un pilote ne peut atterrir que s'il voit la piste un certain temps à l'avance, qu'il peut s'en approcher et réaliser un circuit à vue standard. Le problème lorsque les conditions météorologiques sont ( très ) dégradées c'est que ce n'est plus possible de procéder ainsi. Il faut donc mettre en application les différentes procédures aux instruments ( IFR ) que j'ai commencé à travailler au CBT pour approcher le terrain, s'aligner sur l'axe de la piste et commencer la descente sans visibilité du sol.

Quelques explications : chaque terrain est équipé de balises magnétiques aux appellations diverses telles que VOR, NDB, etc... qui permettent de rejoindre leur verticale pour faire un hippodrome de procédure dont la dernière ligne droite est généralement axée sur la piste. Une fois aligné, l'avion peut donc commencer à descendre selon une pente précise qui l'amène sur la piste.
Le pilote connait toutes les informations relatives au départ ou à l'approche du terrain sur des cartes dites IAC qui regroupent tout ce qu'il y a à savoir ( routes à suivre, pentes, fréquences à contacter, altitudes de sécurité et procédures particulières )
Evidemment, l'explication est simplifiée et l'entrainement pour y arriver est indispensable : la pratique doit tenir compte du vent qui déforme les projections des trajectoires au sol, des communications air-sol, des turbulences et des éventuelles pannes à traiter. C'est pourquoi je suis de retour au simulateur ( ou FNPTD ) jusqu'à mi-décembre environ.